De retour au port : Valparaiso! Comme une boucle

De retour au port : Valparaiso! Comme une boucle achevée...après la sècheresse du Nord et du desert, retour à l'océan Pacifique. Je ne vous cache pas que cela fait un bien fou d'une part de retrouver la famille de Nelly, Claudio, Sonia et les deux chicos Horacio et Bruno et d'autre part de quitter le desert. C'est vrai c'est magique et tout ce qu'on voudra mais c'est avant tout extrême, brulant, violent, minimal, tout sauf reposant, mystique c'est sûr, mais mystique avec peur et dénuement, ou quelque chose dans ce goût. Je me souviendrai longtemps de ces six heures passées, seul, dans le desert avec mon vélo et une bouteille d'1.6L d'eau. Une soixantaine de kilomètres à pédaler, et une petite dizaine à pattes sur un chemin de traverse quelque peu perdu à l'intérieur de la Vallée de la Luna. Très longtemps je me rappellerai de cette sensation. Celle de la solitude, celle du silence absolu, puis celle du vent qui siffle sans cesse et enfin celle du soleil qui brûle à l'infini. Au début c'est merveilleux et immense, oui lunaire, hors du temps et tout puissant. Puis vient la fatigue, la conscience de l'abscence de toute forme de vie qui fait naître le sentiment de marcher dans un cimetierre de roche, de sable et de sel à qui rien ne resiste. A la longue, c'est le bruit du vent qui éprouve le plus, car il chuchote la mort sans trêve à ton oreille. Un son sec et continu qui, sans prévenir, se rue et s'engouffre dans l'esprit. Le murmure se transforme en un cri strident qui abîme.

Mon cadeau de Noël, car j'ai eu de vrais et papables cadeaux de Noël, a été d'abord de parler à ma famille le jour du 24 (et même le 25) puis de trouver sur mon lit une pochette de bonbons et de chocolats laissée par la propriétaire de l'hotel, qui aux alentour de 20h le soir du reveillon m'a fait l'immense honneur et plaisir de m'inviter au repas de noël au sein de sa famille où nous avons patiemment attendu (surtout le petit Nicolaí) la venue du viejito de Pascua. Oui, magique, mais pas le desert cette fois, la nuit de Noël à San Pedro de Atacama.

Comments

[isa]

Solo vas con tu pena, sola va tu condena, correr es tu destino, por no llevar papel .. Perdido en el corazon del america del Sur !!!
Me gustaria estar contigo, tengo ganas de libertad y de viaje !!! Ahora son las una de la noche, estoy un poquito borrachita y me encataria ser un parajo para volar hasta los andes y olvidar un momento el hivierno y mi pequenita vida de aqui.
Bonne route ... Isa